Saturday, January 25, 2014

CE N'EST PAS UNE MAISON PASSIVE, C'EST UN VAISSEAU ACTIF

AUTEUR LISE BERTRON PHOTOS ADDA ZEI / écomaison BOIS JANVIER FEVRIER 2014

Son architecte Marco Casagrande en parle comme d’une personne, en la prénommant  Apelle. Cette maison, située a Karjaa au sud de la Finlande au sommet d’une crête glaciaire, est construite comme un bateau, dans un port naturel entoure de rochers et d’arbres. 

LUMINEUSE. Apelle est orientée vers la foret et légèrement inclinée vers le sud-ouest pour que le soleil soit dans son axe en permanence, jusqu’au crépuscule. Le grand débord de toit la protège des rayons du sud les plus forts.

Son architecte Marco Casagrande en parle comme d’une personne, en la prénommant  Apelle. Cette maison, située a Karjaa au sud de la Finlande au sommet d’une crête glaciaire, est construite comme un bateau, dans un port naturel entoure de rochers et d’arbres. 

MAQUETTE. La forme en tube de la maison s’est imposée en fonction des conditions naturelles alentours – les arbres, les rochers, les vents forts et la couse du soleil.

HUBLOTS. Les trois fenêtres circulaires sur la façade fort allusion a des belvédères de navires sur la mer. Le blanc est un faire/valoir de la nature.



VOLUME BIS. Le long de ce tube principal, un second volume supporte la bâtiment principal, agissant comme un balancier. Cet espace sépare permet de conserver des moments d’intimité et c’est surtout un repère pour l’écrivain de la maison.
TOUS LES BOIS, SONT PEINTS EN BLANC A L’INTERIEUR, AVEC LES PEINTURES ECOLOGIQUES TIKKURILA. 
Marco Casagrande a dessine la cuisine et l’a conçue en Corian, dans des mesures restreintes comme dans un bateau, fonctionnelle avant tout. Elle a été fabriquée par Domus, en Finlande.
Apelle a été construite pour une famille avec trois enfants, par deux charpentiers locaux en bois. « Selon eux … c’est un bateau ! », s’amuse l’architecte Marco Casagrande qui l’a imaginée. De par sa forme d’abord, et surtout parce qu’elle a su se glisser sur le site sans le dénaturer, sans souffler aucune roche et sans nécessite de travaux de fondations lourdes. L’architecture s’est révélée a elle-même. « Pour moi, cette maison est avant tout un instrument environnemental. Elle rend possible la connexion entre l’homme moderne et la nature – je vois l’architecture comme un médiateur entre les éléments. »

La famille navigue au quotidien dans une unité de vie multifonctionnelle (traditionnellement appelee Tupa ou Pirtti en Finland) qui reste en constante connexion étroite avec la réalité de la nature. La maison se déroule en un tube continu , aboutissant sur une terrasse au cœur de la foret. Le long de cet axe, sont organises les espaces relatifs aux activités collectives et privées de la journée ; dans le même espace décloisonne de 110 m2, chaque membre de la famille peut dormir, manger, et être ensemble, travailler ou faire de la gym … Cependant, il est possible d’isoler occasionnellement une chambre d’amis dan la chambre loft au-dessus du cube de la salle de bains, ou un bureau dans le petit volume de 10 m2 attenant a la maison, relie a une terrasse couverte de 20 m2.

SALON. L’architecte : « Au-delà de la maison elle-même, j’ai dessine tous les meubles moi-même sur-mesure. Les chaises et la table a manger ont été construites par Mirella Peltonen comme des prototypes pour une éventuelle production de masse. La cousine et les machines a laver son signées Smeg. »
LONGILIGNE. L’intérieur, comme l’extérieur, est barde en pose horizontale, soulignant la longueur de la maison – 23 mètres de long pour 5 a 7 mètres de large. Au fond, un cube camoufle la salle d’eau, et a permis l’installation d’un loft-dortoir au-dessus.

Derrière le cube central, la chambre se déploie dans la continuité de la pièce de vie. De manière générale il n’y a « aucun mur intérieur dans Apelle. »

Poêle. Comme un mat structurel sur le pont d’un bateau, le poêle en métal blanc traditionnel Pönttöuuni sert de división entre le lit et le reste de la pièce. La neige renvoie largement la lumière dans la maison.

Pour sa construction, uniquement deux essences de bois ont été utilisées : du pin finlandais et de l’épicéa – tout comme les arbres aux alentours. « C’est un matériau de construction naturel en Finlande, il l’a toujours été et le sera toujours, reprend Marco Casagrande. Je constate d’ailleurs avec grand plaisir que la plupart des résidences secondaire finlandaises sont de simples chalets de bois rustiques, preuve de l’attachement de la plupart des familles a nos valeurs traditionnelles. « La fibre de bois, produit écologique de haute qualité environnementale, est également utilisée comme isolant ; et aucune matière plastique n’est présent dans la structure. Le chauffage est géothermique avec 150 mètres de circuit enterre au sol, et deux cheminées en renfort pour les hivers les plus rudes. Ainsi, Apelle bénéficie d’une excellente isolation et d’un confort optimal malgré la neige et le vent. « Ce n’est pas une maison passive, c’est un vaisseau spatial indépendant et actif ! », affirme Marco Casagrande. D’ailleurs, l’espace est littéralement active par la nature environnante et par la lumière du soleil ou de la lune : la foret agit comme un refuge pour abriter la maison, et la maison est dans la foret autant que la foret est dan la maison. »

Un an de conception et une autre de construction … Apelle a pris le large grâce a une équipe soudée qui a su dialoguer et ressentir l’essence même de cette maison des le début du projet, «  et surtout de protéger son âme tout au long du process de construction. »

RANGEMENTS. La maison est fonctionnelle avant tout et a été pensée des le début dans sa globalité, jusqu’aux finitions.
IMMERSION. Un coup d’œil sur la nature comme dans un aquarium. Pour l’observer sous des angles nouveaux.
Toit vitre. « Nous avons privilégie avant tout la lumière naturelle, c’est une question architecturale fondamentale. «  Les grands pins protègent cependant des rayons les plus chauds.
Ouvertures (d’esprit). Entre les deux volumes, un toit en verre s’ouvre vers la cime des arbres entourant la maison. Cet axe vertical équilibre l’axe horizontal principal de la maison. 
Dans le cube central, est camouflée la pièce d’eau, véritable petit coin de paradis. Et si le sauna est une institution en Finlande, Apelle n’en continent pas … parce que les grands-parents vivent juste à coté et que la famille se réunit dans le leur !
Plaine nature. En Finlande, les hivers sont longs, sombres et froids. Les 4 saisons conditionnent constamment l’atmosphère à l’intérieur de la maison.
Construction sur-mesure. Rien n’est préfabriqué, toute la maison est construite sur site par principalement deux maitres-charpentiers : Jens Nylund et Ingolf Westerholm avec le questionnaire de site Bengt Öhmann / LU-Rakennus qui a réalise les rêves les plus fous de l’architecte.
Cette aurore boréale magnifie Apelle, qui reflète superbement toutes les lumières exceptionnelles de la Finlande. Le paysage est magique et inspirant.
Oasis du nord. Dans la nuit noire et froide, Apelle est un refuge chaud et lumineux. 

Architecte : Marco Casagrande, avec Nikita Wu, Jan Luksic, Shreya Nagrath, Arijit Sen
Constructeur : Bengt Öhman / LU-Rakennus
Maitres Charpentiers : Ingolf Westerholm, Jens Nylund
Designer Mobilier : Marco Casagrande
Anneé de construction: 2013

Surface habitable: 140 m2 + 80 m2 de terrasses


Sunday, January 5, 2014

STANDING IN THE TIDES

Sculptures provide homes for tiny ocean residents


http://kinmenoystermen.blogspot.fi/

The island of Kinmen, Taiwan - where oyster cultivation is a long-standing tradition - was the final flashpoint of the Chinese Civil War in 1949. More recently, Finnish environmental artist and architect Marco Casagrande noticed that rusted steel anti-landing poles still standing in the waters around the island are covered in oysters - and that filled him with hope. "Even the war tectonics can be taken over by nature and transformed in to life-providing systems," he says.

When creating Oystermen, part of the Floating Islands art festival project at the Shanghai Bienniale, Casagrande was further inspired by the long reflections of oyster farmers' legs in the water. The permanent installation consists of four towering stainless steel sentinels, who stand six meters tall along an ocean road at low tide. 

When the tide rises, the trail connecting Greater Kinmen to a smaller island disappears under the ocean's watery embrace, as does half of the sculpture. At high tide the Oystermen - whose conical hats are covered in solar panels that power LEDs underneath at night - appear to stand on the water's surface. Over time, oysters will envelop their submerged legs, creating artificial reef. 


http://forecastpublicart.org/